Montagnes d'ailleurs

La danse des dieux

Source : www.canal-u.tv

Marie-Claire QUIQUEMELLE.

 

« Résultat de trois séjours dans la région d’Anshun, à 80km de Guiyang, ce film présente le « di xi » un théâtre masqué que les troupes villageoises interprètent deux fois l’an, au moment de la Fête du Printemps, et au milieu du septième mois du calendrier lunaire, quand le riz est en fleur. Ce théâtre dont l’origine remonte au danses d’exorcisme de la Chine antique, a d’abord une fonction religieuse. Son but est de chasser les mauvais esprits, et d’honorer les dieux pour que les récoltes soient bonnes et l’année heureuse.

 

A travers des extraits de représentations et des interviews, on aborde l’histoire de ce théâtre, son répertoire, le jeu des acteurs, la fabrication des masques et leur symbolisme… Les représentations théâtrales sont intégrées dans un ensemble de cérémonies rituelles qui conportent notament « l’ouverture de la malle » etc… Des images inédites permettent de découvrir une région mal connu de la Chine, isolée au milieu des montagnes, véritable conservatoire de traditions qu’on croyait depuis longtemps disparues. »

 

 

Le format de cette vidéo n’est pas supporté par votre téléphone ou votre tablette

Le massif central de l’Itasy

Source : www.canal-u.tv

 

Madagascar, non loin de Tananarive, perchée à plus de 1200 mètres sur les plateaux de l’Imerina, se trouve une région beaucoup moins connue, à l’écart des principaux axes de communication. Sculpté au quaternaire par de fortes poussées magmatiques, aujourd’hui en sommeil, l’ITASY est un des massifs volcaniques les plus récents de Madagascar. Seule manifestation de ces forces souterraines, en bordure de la rivière Massy, des geysers crachent l’eau des profondeurs. Au beau milieu des dômes et des lacs, la vie des hommes s’organise , tourisme, pêche mais avant tout agriculture font la richesse de cette région, aujourd’hui devenue l’un des principaux greniers de la capitale.

 

 

Le format de cette vidéo n’est pas supporté par votre téléphone ou votre tablette

Choqek’Iraw une cité Inca, les terrasses de lamas

Source : www.canal-u.tv

 

Localisé au cœur de la Cordillère de Vilcabamba, au Pérou, à quelque 160 km au nord-ouest de Cuzco, le site de Choqek’iraw, « le berceau de l’or » en langue quechua, est considéré comme l’une des plus belles réalisations architecturales incas. C’est aussi l’un des rares sites préhispaniques et le seul de l’époque inca à posséder une grande mosaïque murale montrant des figures géométriques et des caravanes de lamas gravissant le versant de la montagne.

 

Certaines sources ethnohistoriques suggèrent que Choqek’iraw était l’un des palais de Tupac Inca Yupan-qui, mais les fouilles que nous avons menées dans des secteurs d’habitat périphériques témoignent d’une occupation beaucoup plus ancienne ; elle pourrait remontrer à la fin de l’Horizon Formatif ou à la période Intermédiaire Ancienne, entre 200 à 500 apr. J.-C., et se poursuivre jusqu’à la période Intermédiaire Récente, entre 1200 et 1400 apr. J.-C.

 

Plusieurs autres données, comme la localisation et l’orientation de certains édifices, la présence d’une colline tronquée définie comme ushnu et la toponymie régionale laissent aussi penser que Choqek’iraw aurait pu jouer le rôle de sanctuaire à caractère oraculaire, consacré à la divinité inca triple de l’Éclair.

 

 

Le format de cette vidéo n’est pas supporté par votre téléphone ou votre tablette.

1 2 3 6