Valeurs montagnardes

Le touriste

Source : www.canal-u.tv

Jean-Didier URBAIN.

 

« Bien que tôt reconnu dans son ampleur sociale et économique, à travers ledit « phénomène » touristique et la précoce « industrie » du tourisme qu’il a suscités, le touriste a cependant été longtemps un « célèbre inconnu ». Malgré son nombre et sa valeur marchande, qui ont fait de lui un « objet » de commerce, le touriste a été ignoré dans sa raison d’être : méconnu dans sa complexité, ses désirs, leur diversité et leurs métamorphoses.

D’une part, le touriste a été repoussé dans la caricature par un mépris séculaire, que fonde une idéologie du negotium mettant en avant son inutilité, sa futilité, sa stupidité, voire sa nocivité et sa morbidité, image que divers portraits –robots n’ont pas concouru à dissoudre. Et, d’autre part, il a été réduit au statut de consommateur de mobilités, d’espaces, de lieux, d’activités et de cultures, que fonde une banalisation marketing, tendant toujours à simplifier son état à une question de canalisation et de manipulation par l’offre. Et le « sujet » dans cette affaire ?

 

En marge du phénomène et du marché touristiques, il a été comme oublié ! C’est donc lui qu’on évoquera, à travers ses imaginaires, ses demandes, ses modèles, ses paradoxes et ses tendances récentes. Le tourisme est un symptôme de société et le touriste son expression sensible. A l’heure de la mondialisation, de l’internationalisation et du cosmopolitisme, en lui se récapitulent les rapports mutants à l’existence : à l’ailleurs et au chez-soi ; à l’autre et au monde ; aux siens et aussi à soi – avec leurs conséquences… »

 

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Qu’est-ce que la vie ?

Source : www.canal-u.tv

François JACOB.

 

« Longtemps savants et philosophes ont cherché à élucider la nature de la vie. L’idée de vie suggérait l’existence de quelque substance ou de quelque force spéciale. On pensait que la « matière vivante », comme on disait alors, différait de la matière ordinaire par une substance ou une force qui donnait des propriétés particulières. Et pendant des siècles, on a cherché à découvrir cette substance ou cette force vitale. En réalité la vie est un processus, une organisation de la matière. Elle n’existe pas en tant qu’entité indépendante qu’on pourrait caractériser. On peut donc faire l ‘étude du processus ou de l’organisation, mais pas de l’idée abstraite de vie. On peut tenter de décrire, on peut tenter de définir ce qu’est un organisme vivant et non-vivant. Mais il n’y a pas de « matière vivante ». Il y a de la matière qui compose les êtres vivants et cette matière n’a pas de propriété particulière que n’aurait pas ce qui compose les corps inertes. » 

 

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La société du risque ?

Source : www.canal-u.tv

Jean-Yves Trepos, Sabrina Sinigaglia-Amadio et Christelle Stupka.

 

« Sous le mode de la conversation, Jean-Yves Trépos, Christelle Stupka et Sabrina Sinigaglia-Amadio nous proposent d’aborder notre société et le passage du XXème au XXIème siècle par le biais de la question de « la société du risque ? » A travers les travaux de d’Ulrich Beck, Anthony Giddens, Peter Knight ou Robert Castel, entre autres auteurs, ils abordent la question de la place de différents types de risques dans notre société, leur mesure, leur expertise et leur perception (risques calculés, risques calculables, catastrophes naturelles et industrielles, théorie du complot, attaques informatiques, insécurité, etc.) »

 

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